sur le chemin de Compostelle
Notre journaliste a marché le mythique chemin de Compostelle, entre les villes du Puy-en-Velay et de Conques. Elle en a rapporté quelques souvenirs marquants qu’elle partage avec les lecteurs.
Notre journaliste a marché le mythique chemin de Compostelle, entre les villes du Puy-en-Velay et de Conques. Elle en a rapporté quelques souvenirs marquants qu’elle partage avec les lecteurs.
Voici quelques informations pratiques pour effectuer le chemin de Compostelle.
Si certains prétendent que la partie française est l’une des plus jolies routes, croyez-les! Si d’autres affirment qu’elle est aussi plus facile et qu’on n’y marche que sur des terrains plats, n’en croyez rien!
Des paysages à couper le souffle, un vent plus frais que n’importe où ailleurs, des animaux sauvages, des montagnes aux chemins de pierres, des sentiers rocailleux en pleine forêt, des villes médiévales et une route parsemée de courage, de dépassement de soi et d’espoir: c’est tout cela l’aventure du chemin de Compostelle.
Du 2 au 13 septembre derniers, un groupe de 40 Québécois s’est envolé pour la France avec pour objectif de marcher 200 km sur le Chemin mythique de Compostelle. Ils sont aujourd’hui de retour à la maison, heureux et fiers d’avoir accompli leur rêve, et ce, pour une bonne cause.
Ça y est, cela se termine ici, notre route, notre chemin de Compostelle. Après un dernier petit 11 km de marche, nous avons atteint, chacun à notre rythme, chacun à notre manière, l’époustouflante ville de Conques, notre but ultime, notre inspiration.
«Notre chemin de Compostelle, nous l’avons marché le long de la route d’aujourd’hui», m’a dit l’une de mes amies pèlerines ce soir. Au terme de cette journée particulièrement éprouvante physiquement, les pieds meurtris, je suis tout à fait d’accord avec elle. J’ai l’impression que mon corps est une ville en ruine…