18h30. Cinéma l’Impérial de Montréal. L’ambiance s’anime, la foule est fébrile. Journalistes et admirateurs sont nombreux sur le tapis rouge de la première montréalaise du tout dernier film de Jean Reno L’immortel. Voiture noire, chauffeur, garde du corps, la star à l’horaire réglé au quart de tour arrive, chic, imposant. La foule se presse, les caméras et les fils s’entremêlent, on joue du micro, on veut le voir et surtout lui parler.
En tête à tête avec le grand – de taille et d’esprit – Jean Reno, il parle de ce désir qu’il avait de travailler avec son ami de longue date, le réalisateur et acteur Richard Berry, de cette quête d’une histoire à raconter à deux et de ce projet qu’ils ont finalement accompli ensemble.
«C’est une histoire sur la rédemption, sur la deuxième chance, sur la vengeance et sur le paradoxe humain. On est toujours extrêmement fasciné par tout ce qu’on a à l’intérieur de soi, en tant qu’être humain, et qui est paradoxal», explique-t-il.
Dans l’Immortel, Reno joue le rôle de Charly Matteï, un ancien hors-la-loi interrompu dans sa route vers la rédemption. L’amour de la famille, la vengeance, l’honneur et la trahison s’entrecroisent dans ce thriller qui joue de paradoxes et où se côtoient la violence la plus pure aux chants sublimes de Pavarotti.
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